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L'idylle d'offreurs et de demandeurs de l'investissment international : Une analyse synthétique en droit international économique

Professeur Pascal Musulay Mukonde

Par Pascal Mukonde Musulay



INTRODUCTION

En notre qualité de juriste doctrinaire et praticien du droit international et du droit interne, formé en la Faculté de droit de l’Université de Fribourg[1], lorsqu’à souffler, en notre faveur, le vent d’être associer à ce moment aussi grandiose que singulier de poser une trace sur la planche architecturale des mélanges en l’honneur du Professeur Paul-Henri Steinauer, et ce, en vue de marquer l’ampleur de son investissement scientifique et de relever la perpétuité de son œuvre intellectuelle en cette terre de l’humanitude, lui notre aîné, notre professeur et notre maître, la joie, l’honneur et le plaisir nous envahis ont atteint un niveau d’exaltation sublime.

Ainsi, dans l’élan de la triple mission universitaire d’enseignement, de recherche et du service à la communauté sociétale, au fait des champs d’expertises et d’intérêts du Professeur Paul-Henri Steinauer et originaire d’un pays post conflit, la République Démocratique du Congo (RDC)[2], pays en quête cruelle d’investisseurs stimulateurs de la mondialisation prospérité promise[3] dans son volet économique, il nous apparaît judicieux de retenir la thématique sous examen suivante : L’idylle d’offreur et de demandeur d’investissement international : une analyse synthétique en droit international économique. Certes, c’est un choix arbitraire, mais justifié en quelque sorte par le double fait que son auteur bénéficie d’une certaine latitude ouverte en regard de sa réflexion et aussi aux préoccupations actuelles de son environnement quotidien.


Dans cette perspective, partant du fait que l’investissement international constitue un fait social régit par le droit international économique, lequel droit le régule de tout temps et dans une dimension plus large possible, ce constat postule plutôt à une certaine prudence et commande une démarche plus analytique que synthétique[4]. Cependant, étant donné que l’espace restreint et le temps réduit nous impartis, nous optons, en la circonstance, pour le choix d’une analyse synthétique de la thématique sous examen[5].

Dans ce contexte, nous voudrions, en 3 points, faire une présentation et une analyse succinctes :
1.      Premièrement, des éléments distinctifs du droit international économique, à savoir : sa particularité, sa spécificité, ses sources et ses acteurs dans le premier chapitre ;
2.      Deuxièmement, de l’essence du droit international de l’investissement, à savoir : ses notions économique et juridique, sa constitution, sa liquidation et ses transferts de propriété du secteur privé au secteur public et vice versa dans le deuxième chapitre;
3.      Troisièmement, de la teneur du droit international de l’investissement, à savoir : son traitement, sa protection et sa garantie tant en droit international qu’en droits internes dans le troisième chapitre.

Et cette réflexion sera naturellement close par une conclusion.







[1] L’auteur est Licencié en droit de l’Université de Fribourg (1989, année de son Centenaire), Maitre (1995) et Docteur en droit de l’Université de Montréal (2000) ; Professeur d’Universités et Avocat au Barreau de Kinshasa/Matete en RDC ; et Juriste Conseil au Conseil en Développement des marchés et en investissements (Consenim), Montréal, Québec/Canada et à l’Attractive Investments et Business (AIB) sprl, Kinshasa, Lingwala/ RDC.   
[2]La RDC vient de sortir d’une série de deux guerres connues sous l’appellation de la guerre de libération du 26 septembre 1996 au 17 mai 1997 et de la guerre d’agression du 02 aout 1998 au 15 mai 2002  avec la conclusion de l’Accord Global inclusif signé en avril 2002 à Sun City en Afrique du Sud. VoirP. M. Mukonde (2008), Un Congo en paix, une opportunité de prospérité et d’équité pour tous, Kinshasa, Éditions de l’Université Protestante au Congo.
[3]Voir Communiqué officiel publié en français par les services du G8, le 2 juin 2003, à Evian. ; S. Smith (2003). Nécrologie. Pourquoi l’Afrique meurt, Paris ;  A. Kabou (1991). Et si l’Afrique refusait le développement ?, Paris
[4]Le droit international économique comprendrait l’ensemble des règles qui régissent les opérations économiques de toute nature, dès lors que ces opérations se dérouleraient dans un cadre plus vaste que celui de l’ordre juridique d’un seul État. Par exemple, une vente internationale conclue entre personnes ne possédant pas leurs établissements dans un même État serait régie par le droit international économique. Notons que cette conception extensive du droit international économique couvrirait aussi bien les règles du système  international commercial qui tracent la cadre général au respect duquel sont tenus les États et les opérateurs économiques, que les règles du commerce international qui régissent les transactions particulières. Le risque encourri est qu’une telle pluralité de réglementions poursuivant chacune son propre objet, n’est pas relié par une finalité commune. Donc, cette conception serait difficilement adoptable ici.Voir D. Carreau/T. Flory/P. Juillard (1990), Droit international économique, Paris, LGDJ
[5]Le droit international économique sera constitué par l’ensemble des règles qui régissent l’organisation des relations internationales économiques, c’est-à-dire pour l’essentiel, des relations macro-économiques, en ce sens, les règles du système international commercial seraient des règles de droit international économique alors que les règles de la vente internationale ne le seraient pas. Voir D. Carreau/P. Juillard (2005), Droit international économique, Paris, Dalloz.