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Rétrospective : Séminaire-Atelier du 02 au 06 Mars 1987 sur « Les Méthodes de Recherche en Sciences Humaines »

La Rubrique Rétrospective va nous permettre de jeter un oeil sur les activités menées par et au sein du CRESH dans le passé, histoire d'immortaliser encore plus ces événements au travers du site web du Centre.
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Au premier trimestre de l'année 1987, plus précisément du 02 au 06 mars 1987, le CRESH avait organisé un Séminaire-Atelier sur « Les Méthodes de Recherche en Sciences Humaines ». Cette importante manifestation scientifique avait un double objectif :

- Offrir aux chercheurs juniors l’occasion de se ressourcer et d’approfondir leurs connaissances sur les méthodes en recherche afin d’améliorer leurs capacités de production scientifique ;

- Permettre aux chercheurs seniors de procéder à un échange de vue sur leurs expériences respectives.

Le Directeur Général de l'époque, avait ouvert le Séminaire-Atelier en soulignant l’importance des méthodes dans la recherche scientifique, la nécessité de cette recherche pour le développement, et le bien fondé de l’esprit scientifique et du travail en équipe pour des rendements meilleurs.

Le Directeur Scientifique MATUKANGA MBALU dans Les Méthodes de Recherche : Quelques Réflexions, introduisit techniquement le Séminaire-Atelier. Il souligna l’importance, le rôle et quelques problèmes des méthodes.

Un peu comme pour illustrer ces réflexions, ou en tout cas pour les prolonger, AWAK’AYOM Bis ETSUM dans sa communication Initiation à la Recherche Scientifique en Histoire du Zaïre d’aujourd’hui, montrait avec détails la particularité de la recherche historique au Zaïre. Il soutenait que le chercheur gagneraient beaucoup en faisant simultanément appel aux sources écrites et aux traditions orales de différents peuples du Zaïre d’une part, et en favorisant le travail collectif ou pluridisciplinaire d’autre part.

MUKUNA BEA, dans son texte, L’organisation de la Documentation Scientifique, passait en revue les problèmes liés aux différents modes d’exploitation de la documentation scientifique, notamment aux niveaux des références bibliographiques, de l’acquisition des documents, de leur stockage, enfin du fichier bibliographique. Liant la parole aux actes, KALA ONGWEY à travers son texte, Le Service de la Bibliothèque du Centre de Recherche en Sciences Humaines, déterminait les diverses tâches que la bibliothèque du C.R.S.H. accomplit avant que les documents ne soient disponibles aux lecteurs. Il s’agisait plus précisément de l’examen des normes visant pour l’essentiel à constituer des catalogues, supports indispensables pour la recherche documentaire.

EKOFO SOKOMBE dans Introduction aux Techniques de Tirage des Echantillons dans les Enquêtes Socio-économiques commença par brosser les différentes formes d’échantillon et la réalité, enfin illustra son étude par une enquête sur le secteur informel du Zaïre, menée pendant la période juin-décembre 1986, sous l’égide du Département du Plan et l’Institut National de Statistique.

Dans L’Enquête par Sondage à partir d’un questionnaire appliqué à la Recherche en Education, ESSANGA TOLONGO proposait aux chercheurs un cheminement scientifique à suivre pendant une enquête psycho-sociale. L’auteur prévenait également les chercheurs contre toute vision exagérément statistique du social ; car, expliquait-il, l’homme et la société sont des phénomènes sociaux totaux, toujours en perpétuel devenir.


Clôturant la série des textes constituant les actes du Séminaire-Atelier, MAWA BOLA dégageât l’importance, la nature et le champ opératoire de La méthode inductive en Sciences Economiques. Il montra également ses limites notamment au niveau de l’interprétation et de la généralisation des résultats. Pour atténuer les insuffisances de cette méthode, l’auteur préconisa son utilisation conjuguée à celle de la méthode déductive, utilisation reflétant « l’unité nécessaire de la connaissance sensible (tiré de l’expérience)  et de la connaissance rationnelle ».